© Crédit photo : DR
Le point de vue de l'utilisateur
À la suite de ce qu’elle nomme « un accident de parcours », Joëlle Kortaba a décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Une opportunité selon elle de « retrouver des valeurs ». Après un accompagnement de 18 mois auprès d’une coopérative, elle a donc ouvert il y a deux ans Souffle d’Afrique, une boutique en ligne pour proposer de l’artisanat africain, notamment autour de la décoration de table.
« Lors d’un voyage en Afrique du Sud, dans une communauté de femmes, j’ai eu un coup de cœur pour la qualité de leur travail », explique-t-elle. Seul problème, Joëlle Kortaba n’a « aucune connaissance numérique ». « Mon site internet a été réalisé par un professionnel mais je n’étais pas formé au marketing digital, aux réseaux sociaux. Je découvrais tout juste Facebook. Ç’a été très laborieux », raconte-t-elle. L’entrepreneuse cherche d’abord à se débrouiller puis à suivre des cours. « Un coup pour rien », selon elle.
Finalement, dans le cadre d’un rendez-vous avec un conseiller de la chambre, elle apprend qu’elle peut être accompagnée par la CCI, aussi bien sur le plan juridique et commercial que sur le digital.
« Cela m’a permis de ne pas me sentir seule, d’être encadrée par un professionnel qui savait de quoi il parlait. J’ai eu beaucoup de conseils et un retour par rapport à l’audit réalisé sur mes besoins. C’est assez énorme. Être accompagnée, savoir que l’on a un contact en cas de question ou de besoin, c’est rassurant », estime Joëlle Kortaba.
Dans un secteur d’activité compliqué où il faut être particulièrement actif et présent, elle a appris à communiquer via les réseaux sociaux. Elle espère arriver à se différencier, à faire connaître Souffle d’Afrique, et assure n’avoir « jamais eu autant d’énergie ».